Quel est le statut le plus avantageux pour un plombier ?
Le statut juridique diffère grandement entre un plombier indépendant exerçant en solo et un professionnel choisissant de s’associer avec d’autres. En effet, un artisan travaillant en autonomie n’est pas soumis aux mêmes régulations que celui qui s’entoure de partenaires pour développer son activité.
Quel statut juridique adopter en tant que plombier indépendant ?
Un plombier souhaitant exercer de manière indépendante doit non seulement maîtriser les compétences nécessaires à son métier, mais aussi bien connaître la réglementation et choisir avec soin son statut juridique.
Cette décision est cruciale pour définir les règles d’organisation et de gestion de son entreprise. Cependant, il n’est pas rare qu’un plombier indépendant, sans expertise préalable, rencontre des difficultés à sélectionner le statut le plus approprié. Les options sont multiples et les exigences varient en fonction de plusieurs paramètres.
Voici un guide détaillant les statuts juridiques envisageables pour un plombier souhaitant travailler de manière indépendante.
Exercer sans associé : Quel statut juridique choisir ?
Effectuer une étude de marché ou rédiger un business plan est indispensable pour tout plombier indépendant. Mais choisir un statut juridique est tout aussi crucial. Un professionnel sans associé peut opter pour trois principales formes juridiques :
Entreprise individuelle
Information capitale : La loi du 14 février 2022, entrée en vigueur le 15 mai 2022, a acté la suppression de l’EIRL. Désormais, l’EI est le statut unique, combinant les avantages de l’ancienne EIRL et ses propres atouts. L’entrepreneur individuel peut distinguer son patrimoine professionnel de son patrimoine personnel. Notre article dédié vous en dit plus !
Choisir le statut d’entreprise individuelle est une option courante pour les plombiers désireux de gérer leurs activités en toute liberté. La création de ce type d’entreprise est relativement simple et, sur le plan fiscal, les bénéfices sont imposés sur le revenu.
Néanmoins, sous ce statut, l’entreprise et le plombier ne font qu’un. Cette confusion peut mener à des risques pour les biens personnels. Exceptée la résidence principale protégée par l’article L526-1 du Code de commerce, les créanciers peuvent saisir les avoirs en cas de difficultés.
Pour se prémunir contre de tels risques, le plombier peut opter pour le régime de l’Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée (EIRL) qui permet de protéger son patrimoine personnel.
En outre, adopter le régime de la micro-entreprise peut offrir des avantages fiscaux et sociaux grâce à des obligations simplifiées.
Le choix de l’EURL pour un plombier indépendant
Un plombier indépendant peut également se tourner vers l’Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL). Dans ce cadre, les biens personnels et ceux de la société sont séparés, limitant ainsi la responsabilité de l’entrepreneur à ses apports.
Ce statut offre également une certaine souplesse, notamment en permettant de choisir entre l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les sociétés. Toutefois, en raison des démarches administratives complexes, l’aide d’un expert-comptable est souvent nécessaire
Le statut de la SASU pour devenir plombier indépendant
La Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU) constitue une autre option attrayante pour les plombiers indépendants souhaitant exercer seuls. Créée en 1999, elle est appréciée pour la flexibilité de son fonctionnement et offre une protection des biens personnels, limitant la responsabilité au montant du capital social en cas de faillite.
Cependant, la création d’une SASU demande des compétences spécifiques et l’intervention de professionnels tels que :
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- Notaire,
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- Expert-comptable,
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- Avocat.
Il est également pertinent de noter que la SASU entraîne des charges sociales souvent élevées.