La lutte chimique contre les rongeurs
L’utilisation du traitement chimique comme forme d’intervention de dératisation prend de l’importance dans le cadre de lutte contre les rongeurs tout en respectant l’environnement. Quelles sont les propriétés de l’appât anticoagulant et comment agit-il sur le corps des rongeurs ?
La nouvelle législation pour la lutte chimique contre les rongeurs
L’adoption définitive de l’appâtage permanent est totalement interdite en France. Cependant, si le dératiseur 78 agréé trouve des traces de rongeurs (excréments, odeurs, traces de passages, détection visuelle), l’application curative non permanente de l’appâtage est conforme aux règles.
Pour traiter ou prévenir une nouvelle infestation de rongeurs, la méthode consiste à mettre en place des lieux sécurisés avec des appâts toxiques temporaires. C’est pourquoi la nouvelle MSA stipule un certain nombre de consignes d’utilisation, qui figurent également sur les étiquettes des différents produits. Des étiquettes qui doivent être lues et respectées. Le législateur veut éviter la résistance des rongeurs tout en limitant la propagation des produits chimiques dans l’environnement avec cette nouvelle réglementation.
Quel est ce nouveau protocole curatif chimique?
Il fait référence au principe de l’appâtage non permanent, dont les principales dispositions sont les suivantes :
Le diagnostic et l’analyse
Cette étape est cruciale pour gérer la lutte contre les rongeurs en analysant minutieusement toutes les variables, notamment le niveau d’infestation, la récurrence et les éventuels signes ou dommages visibles. Le diagnostic du dératiseur 78vous fournira de précieux conseils sur la sécurité des bâtiments, le nettoyage hygiénique et le conditionnement des aliments.
Le traitement chimique
L’établissement de postes d’approbation sécurisés est en cause.
Le dératiseur doit contrôler les postes d’application après 2 à 3 jours pour la lutte contre les souris et après 5 à 7 jours pour les rats au jour J. Les objectifs sont d’évaluer la consommation de rongeurs et, par conséquent, l’efficacité du traitement par l’acceptation des rongeurs.
35 jours après le Jour J : après avoir commencé le traitement chimique contre les rongeurs, il est nécessaire d’effectuer une évaluation à cette lutte. Cette analyse doit porter sur trois scénarios. Le traitement est terminé si le rongeur n’est plus présent. Si la situation s’est améliorée, mais avec des éléments négatifs, alors le traitement se poursuit avec des ajustements. S’il n’y a pas de changement, le dératiseur dans le 78e remplace les produits par des produits plus puissants pour éviter tout phénomène de résistance.
Fin du traitement de la lutte contre les rongeurs
Tous les appâts chimiquement toxiques doivent être retirés. Le dératiseur déplace le placebo dans les pièges pour permettre le suivi, ou la surveillance future, d’une nouvelle infestation.
Mode opératoire avec les appâts chimiques anticoagulants
Régulièrement employés en dératisation et véritable moyen de destruction massive, comme appâts, les produits anticoagulants sont particulièrement efficaces. Cet appâtage comprend un amérisant qui ne peut être décelé que par l’homme afin de réduire le risque d’ingestion accidentelle.
Le dératiseur propose le système opératoire axé sur trois actions :
– Les postes d’appâtage sécurisés comprennent une portion d’appâts « rodonticide » adaptée à chaque variété de rongeurs. Le dératiseur dans le 78e fabrique la solution anticoagulante à partir d’une recette alimentaire (un mélange de céréales), de principes actifs de colorants et d’agents aromatisants (BITREX par exemple : un produit chimique qui empêche les animaux domestiques et les enfants de s’intoxiquer). Ces raticides modernes contenant des anticoagulants offrent efficacité et sécurité grâce à l’utilisation d’outils de contrôle.
Les produits anticoagulants affectent le processus de coagulation et modifient l’anatomie des capillaires. Ces deux phénomènes provoquent la mort de rats et de souris ainsi que des hémorragies dans l’organisme.
– Le dératiseur installe l’appâtage en toute sécurité. Il utilise des récipients sécurisés scellés par une fermeture exclusive afin de garantir l’intégrité du contenant d’appât. L’utilisation de boîtes en plastique haute densité et résistant aux chocs permet de maintenir l’appât hors de portée des animaux domestiques et des enfants. Chaque poste fait l’objet de changement systématique de tous les appâts utilisés.
Le dératiseur dans le 78e possède l’expertise technique et le savoir-faire nécessaires à la dératisation. C’est un professionnel formé aux techniques d’application les plus récentes (formation technologique et surveillance réglementaire du marché). Le personnel d’une entreprise peut bénéficier de la formation du service technique du dératiseur en recevant des conseils pour prévenir les infestations futures.
Qu’est-ce qu’un anticoagulant ?
Un anticoagulant empêche le fonctionnement normal de la coagulation, ce qui entraîne des hémorragies internes. Les rongeurs qui ont un rythme cardiaque élevé et un faible volume sanguin y sont donc particulièrement sensibles. La molécule est conservée dans le cœur du nuisible pendant un certain temps. Lorsque cette quantité atteint la dose létale, l’animal meurt.
Les différents aspects d’anticoagulants
En dératisation, ces appâts rodonticides sont disponibles sous différentes formes, notamment en blocs, pâtes, céréales et gels. Le choix du rodonticide dépend de différents facteurs que le dératiseur analyse, comme l’humidité, l’attraction et la compétition alimentaire. Plusieurs molécules à effet immédiat sont disponibles sur le marché.
Les spécificités des raticides anticoagulants
Après la consommation de l’appât, l’animal continue à vivre. L’un des intérêts particuliers de ces appâts est d’empêcher l’envoi de tout signal d’avertissement sur les dangers potentiels de la nourriture. Par conséquent, à mesure qu’il se déplace, il va subir des hémorragies internes qui lui seront fatales. Le reste de la colonie doit continuer à le consommer sans crainte. L’indésirable ne doit pas décéder trop tôt afin d’éviter un phénomène d’aversion alimentaire, ce qui signifie qu’aucun d’autre dans la colonie ne consommera cet aliment.
Certains rongeurs peuvent développer une résistance aux anticoagulants de première génération qui étaient utilisés autrefois. Cela s’explique par les aptitudes génétiques de certains rongeurs à survivre. Il faut éviter un certain nombre de facteurs, notamment l’utilisation excessive d’une substance pendant une période prolongée, ou le sous-dosage.
Faire un état des lieux post-traitement
On attend du dératiseur qu’il :
– évalue l’efficacité du traitement(positionnement des postes d’appâtage, nombre de postes, appâts utilisés, substance active utilisée).
– réanalyse la zone ou le lieu touché (souvent source de réinfestation).
– adapte vos stratégies de lutte (en changeant de substance active si vous suspectez ou pouvez confirmer un phénomène de résistance, en utilisant un anticoagulant plus puissant, ou en ajoutant d’autres traitements).