Démence vasculaire : les bons à savoir sur ce trouble
Encore méconnue par beaucoup, la démence vasculaire est pourtant un trouble à ne jamais négliger vu ses effets sur les individus atteints. Il est impératif de s’informer là-dessus.
Tout ce qu’il faut savoir sur la démence vasculaire
Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) deviennent de plus en plus courants, notamment chez les seniors. Toutefois, certains jeunes individus peuvent également être atteints par ceux-ci, et il existe même des fois des mini-AVC. Les causes possibles d’une telle urgence médicale sont multiples. Elles peuvent être liées à l’alimentation, à l’émotion, au mode de vie, etc. Dans tous les cas, les conséquences peuvent être plus ou moins graves. Il faut d’ailleurs savoir que les AVC peuvent entraîner un trouble en particulier qu’il convient de détailler dans l’article qui suit.
Une conséquence de lésions du cerveau dues à des maladies vasculaires
Le trouble mentionné en introduction n’est donc autre que la démence vasculaire. Elle survient généralement suite à des lésions au niveau du cerveau. Comme son nom l’indique, ces dernières sont de ce fait d’origine vasculaire. En somme, et comme il a été évoqué plus haut, ce trouble est susceptible d’apparaître après un accident vasculaire cérébral ou de nombreux mini-AVC. Il est en effet possible que l’AVC, s’il est hémorragique, provoque une hémorragie dans une partie du cerveau. Il se peut aussi qu’un caillot bloquant un vaisseau soit à l’origine de l’AVC ischémique.
Dans les deux cas, des lésions peuvent être produites sur les cellules du cerveau, entraînant alors le trouble en question. Mais l’AVC est de loin la seule cause probable de ce dernier. Effectivement, il peut également être dû à des hypotensions fréquentes. À cause de celles-ci, le cerveau n’est pas suffisamment irrigué par le sang, étant donné que la pression sanguine n’est pas assez. La maladie de Binswanger ainsi que l’artériolopathie hypertensive peuvent de même occasionner ce trouble vasculaire.
Zoom sur les symptômes de ce trouble
Avant de découvrir les symptômes de la démence vasculaire, il est important de noter qu’outre ces causes citées précédemment, les personnes âgées et de sexe masculin sont les plus susceptibles d’être touchées par ce trouble. Si l’on revient aux symptômes, il faut savoir qu’ils peuvent varier d’un individu à un autre. Mais certains d’entre eux peuvent tout de même être communs à tous les malades. Ceux-ci font donc immédiatement penser à ce trouble. Il s’agit surtout des troubles de l’humeur.
Ceux-ci surviennent souvent de manière rapide.
La dépression est aussi un signe qui ne trompe pas. Il en est pareil pour les troubles du comportement. Ainsi, la personne atteinte par la maladie en question ne s’intéresse plus à presque rien, ne montre plus des émotions, etc. Les troubles cognitifs, englobant les troubles du langage, le trouble du jugement, le trouble de la concentration et la perte de mémoire, constituent également des indices de ce trouble qu’on peut traiter avec la méthode MALO.
Il y a enfin les troubles neurologiques.
Existe-t-il des traitements pour faire face à ce trouble ?
Malheureusement pour les personnes touchées ou susceptibles d’être atteintes, la démence vasculaire n’a encore jusqu’à maintenant aucun traitement. Il n’y a donc pas de remèdes pour lutter contre les lésions cérébrales provoquant les symptômes cités précédemment. Toutefois, il est tout de même possible d’empêcher ces derniers d’apparaître ou de limiter leur évolution. Pour ce faire, il faut faire en sorte que les facteurs de risques ne se développent pas. Afin d’atteindre un tel objectif, il faudra avant tout adopter une alimentation saine.
Cela permet en effet à tout individu de se tenir loin des AVC.
Le diabète, la tension artérielle et le cholestérol sont d’ailleurs à surveiller de près. Il ne faut pas oublier que ceux-ci demeurent des facteurs favorables à l’AVC. La stimulation cognitive constitue en outre une bonne initiative pour empêcher l’apparition et non moins l’évolution de cette maladie. Pour cela, il faut faire appel à un ergothérapeute, un orthophoniste ou un spécialiste de l’Alzheimer. Le recours à un psychiatre ou un psychologue n’est pas non plus de refus pour éviter surtout les troubles de l’humeur.
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[…] même à le soigner. L’avis d’un médecin doit toujours primer sur l’entame d’un quelconque traitement sur une maladie […]